mardi 30 décembre 2008

derniere image?


Derniere image avant l'incendie ?
certains miroirs devraient reflechir aux consequences.

vendredi 19 décembre 2008

les moulins


Les Moulins
acrylique et encre sur papier
50/70 ctms
Dans "carapaces inutiles"
livre d'artiste à paraitre mai 2009

Don Quixotte
Encre sur papier 30/40 ctms
dans "Carapaces inutiles"
livre d'artiste. porte folio.couverture :dessin original
tirage limité.

mardi 16 décembre 2008

samedi 13 décembre 2008

D.Q et les corbeaux


Encres sur papier
format 40/60 cms

mardi 9 décembre 2008


diamants volés

Depuis de nombreuses années je note mes rêves .Textes et images rêvées.
Le texte qui suit à été rêvé dans la nuit du 7 au 8 novembre.

Diamants volés
Voleurs déments
Au carrefours clignotants
Des pupilles aigres.
Fin du parcours
A cause du lait haineux
Qui fait les dents bleues
Perdus les diamants
Perdus les coups de feu
Su les voleurs.
Dans les coursives
Coule la sueur,la peur.
Perdus les infinis
Les rêves sont partis
Éparpillés au vent
Envolés les diamants
Un couteau dans le dos
Onirique en morceaux
Le rêveur ridicule
Se noit dans un verre d'eau !

jeudi 4 décembre 2008

mercredi 3 décembre 2008


le couple effrayant

Le couple effrayant,effrayé
En instance de cris,
Jette des eclairs acides
Dans la lumiere pisseuse
D'un ciel fermé
Et dans l'oeil fixe du monstre
Pendant ce temps
Courrent les hommes
En tous sens
Et s'eloignent chaque seconde
Un peu plus
Les uns des autres,
Galaxies perdues!!

samedi 29 novembre 2008


Ouvre tes ailes
Ondule
Onzième oiseau ombreux
Ton dos dodeline
Dans les odieuses ondées
Des ont-dit
Alors ouvre grand ton bec
Et dédie à d'autres
Ces délires alliteratoires
Honte?
extrait de "Burlesque Bestiaire"

lundi 24 novembre 2008


portrait bleu

collection particuliere
encre sur papier.55/72 cms

mercredi 19 novembre 2008

Le dessin ci dessous est une encre sur carton.Plume et pinceau.
Format :4O/8Ocms

le prétexte et l'excuse

Tu es perdu
SEUL
loin des moulins
contre cette lune
si blanche.
Ils se moquent
à te tuer
Mais ils ne le ferons
pas tout de suite.
Tu es l'innocence
comme on le dit
d'un enfant
qui les lave
de leurs peurs égoïstes
de leurs médiocres petits calculs

Tu es le prétexte et l'excuse!!

extrait de "Inutiles carapaces"
ou Don QUIXOTTE :la folie d'un sage.

samedi 15 novembre 2008


le bouffon philosophe

Le Bouffon :celui qui peut dire la Verité (jusqu'a une certaine limite a ne pas depasser;alors il joue sa vie)
Le Bouffon philosophe parle!
"Connaissez vous la theorie des grenouilles volantes?
Cest la theorie selon laquelle on perd du temps à montrer la verité à ceux qui sont esclaves des préjugés,parce que la Verité n'a pas plus d'interêt pour eux que voler dans les airs n'en a pour les grenouilles"

vendredi 14 novembre 2008


la force de l'amour

"La force de l'Amour est telle qu'elle bouleverse le coeur !"Cervantes/Don Quixotte.
Peinture acryl sur toile.Collection particuliere.

jeudi 13 novembre 2008



le horla dessin2


haut de forme



la nuit.

Je hurlai :"au secours!au secours!au secours!"
Je me remis en marche comme un aveugle,en tâtant les murs de ma canne,et je levais à tout moment les yeux vers le ciel,espérant que le jour allait enfin paraître;mais l'espace était noir,tout noir,plus profondément noir que la ville.
extrait de "La nuit" de Guy de Maupassant.Recueuil de contes intitulé "Le Horla"
Illustrations de J.M Costantino.

jeudi 6 novembre 2008

Chronos

Les machines m'angoissent un peu... surtout celles qui tendent des pièges (j'entends mon ordinateur ricaner bêtement) celles qui jouent perfidement avec l'espace et le temps. L'idée saugrenue que ce que j'écris et que je montre sera vu et lu avant et non après ce que j'ai conçu après et non avant (vous suivez ?). Chronologie inversée cette idée m'étreint et pas seulement de nuit (comme dirait Desproge).Vous avez compris,vous qui maniez le virtuel avec dextérité, que le texte qui suit la couverture de "Discours à l'amour" s'adresse bien entendu au livre "Seuls". Cette réflexion vous paraîtra peut être un peu naïve... j'apprends!

chapeau seuls

Voila un livre quasiment fait à la main.C'est un dépliant dont le positionnement des pages quel qu'il soit,coïncide avec la page précédente et la suivante ce qui donne au dessin sa caractéristique unique de ne pas avoir de fin (chaîne humaine indéfectible.)
Au départ c'est un dessin de plus de 3mts vu lors d'une exposition par un poète qui m'a proposé d'écrire sa vision de ce dessin .Après lui d'autres( 4) ont fait la même démarche,moi même,piqué par l'intérêt, ai écrit sur mon image,le texte qui suit (manuel)

L'ensemble des textes et des images que vous voyez sur ce blog,le mélange des techniques , des sources d'inspiration vous semble bien éclectique...vous n'êtes pas au bout de vos surprises,si vous me faîtes le plaisir et la faveur de regarder avec curiosité ce blog.Si vous voulez en savoir plus sur "SEULS!"ou tout autre livre exposé sur ce blog ,j'attends vos demandes.

jeudi 30 octobre 2008

"LE MILIEU DE LA MER"
Le point exact entre deux rives... nulle part... point de non retour... malaise...
derrière, l'horizon est fermé, devant il ne s'ouvrira peut être pas.
LE MILIEU DE LA MER c'est le titre du roman qui vient de paraître aux éditions L'Harmattan
Ce travail d'écriture m'a tenu éloigné de mon blog pendant longtemps (avril).

Me voilà de nouveau qui m'immisce dans le brouhaha de la jungle silencieuse, de la nébuloïde mer de toile.
Oxymores approximatifs, lourde grandiloquence et métaphores osées sont les puissants soutiens, la gaule solide et souple d'où jaillira mon fil sans hameçon ni leurre qui s'en ira plonger là où se pêche le hasard .

Bon,apres ces ellucubrations, j'ai le plaisir de vous presenter mon livre,couvertures extraits et dessins(trés peu,mais je pourrais en mettre d'autres,si on le demande.


De Hussein-Dey à Belcourt
Alger 1954

A la fin de la conversation, ils sont arrivés dans l’allée des Mûriers, à l’entrée du souk [….]devant les amoncellements dorés de gâteaux au miel de la minuscule boutique de Taîeb le pâtissier. […] Taîeb, occupé à attiser le feu sous les marmites de miel, découvre soudain les deux cagayous complètement babas, la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Taîeb s’approche en souriant, essuyant ses mains à son tablier empesé de graisse et de sucre.

- Alors, les jeunes, ça va la vie pour vous ? Comme d’habitude, un z’labhia pour l’indigène et un makrout pour le roumi... Disant cela, et comme à chaque fois, il part d’un grand rire qui fait se retourner les passants.
-Vous, vous êtes de vrais amis, je le sais, l’indigène et le roumi,
comme je dis […], vous êtes amis et c’est bien pour ce pays. Moi, je suis vieux ; vous, vous êtes jeunes et sans péchés, qu’Allah soit sur vous ! Toi et toi, vous êtes le sel de la terre et l’eau du ciel... Je suis vieux, un jour, je serai mort avant de vous voir des hommes, mais j’espère que vous serez pour toujours des amis... Toi le musulman, ton père et son père, et le père de son père avant lui, sont de ce pays, tu es la terre ; toi le roumi, ton père est venu d’ailleurs, ou bien le père de ton père, ça fait rien, toi tu es d’ici... Si tes intentions sont pures, tu n’es pas un étranger, on n’est pas étranger à la terre quand elle nous nourrit, et quand on la nourrit... Juste, des fois, on est un étranger pour soi-même, on peut pas se reconnaître si on reconnaît pas les autres, on comprend plus rien, macache, alors on tombe dans le malheur et la terre elle boit le malheur et elle aussi elle est malade... Mais vous, vous êtes la main et la main, le coeur et le coeur, et avec le coeur et la main, vous ferez ce pays, et avec la tête aussi ; il faut la tête pour penser droit.
Toi, mon fils, tu es algérien, dit-il à Jean, puisque ton frère est algérien...

Inch Allah ! Rappelez-vous ce que dit le vieux Taîeb ! Allez, yallah...Fichez le camp, laissez-moi travailler
La voilà, elle approche.
Le coeur de Jean est en arrêt imminent.
Elle est là, le regard loin devant ; elle porte aujourd’hui une robe à grandes fleurs rouges un peu délavée, ses cheveux frisés sont tirés en arrière, comme une vague de reflets d’or rouge. Jean, paralysé, voit les deux immenses taches noires de ses yeux passer et disparaître. Il lui a semblé qu’ils souriaient.
Et voilà, elle était si près, l’odeur piment du henné frappe soudain Jean en pleine bouche ; Malika vient d’envahir l’imbécile tétanisé, il croit s’évanouir, il n’a rien dit, il la regarde s’éloigner, elle est presque au coin, elle ralentit, elle va bientôt glisser dans la rue Victor Hugo.

Expédition


vendredi 11 avril 2008



1000 ans peut-être aujourd'hui
L'horizon ne s'est toujours pas rapproché ...
je n'ai pas fini de naître
Encore en moi
Résonnent les cris
les siens, les miens
Au milieu d'une journée brûlante
A commencé la naissance
Et le trouble
Déja j'attendais.
- Achève-t-on un jour de naître ?
S'interroge l'incertain
- Jamais ...
Alors saute à cheval
Et cours
A ta perte
Déploie tes ailes
Vole au dessus des nuages
Et brûle toi ...
Extrait d'un texte pour livre d'artiste. " Don Quixotte ou nos inutiles carapaces " JM. Costantino


Mais ...
Je ne suis toujours pas de ce monde
Je suis au dessus
En dessous
Au-delà
En dedans
Ailleurs
Je suis le héros
Efflanqué et hargneux
Je suis l'envers du miroir
La face cachée de la lune
Le héros de l'inutile
De l'illusion ...

Extrait de " Don Quixotte ou nos inutiles carapaces " JM. Costantino